INFO
Née en Caroline du Sud, aux États-Unis, Olivia Flowers a vécu une enfance musicalement ancrée dans le gospel et le rhythm’n’blues du Deep South. Devenue chanteuse et auteure, elle poursuit la voie de tant de noirs américains avant elle et s’installe à Paris, ville monde, pour créer son premier opus de titres originaux. La soul suintant de sa peau, elle la mixe aujourd’hui de reggae et de blu-dub. Grâce à ses paroles poignantes et engagées, son chant authentique et sans inhibition, ses mélodies riches et sensuelles, son oeuvre distille un groove nouveau et unique. Conviction et profondeur caractérisent cette artiste, pour qui Paris est une “inspiration perpétuelle”.
Après avoir conquis le public de Capleton en tant que Special Guest lors du concert à la Cigale en 2016, elle crée du buzz avec son clip officiel, “Unda Wata”, sur le site réputé, Reggaeville. Le projet d’Olivia Flowers est désormais en pleine floraison! Bien que l’album soit catégorisé en reggae, le spectacle “INCANDESCENCE”, alchimie musicale, est sensiblement influencé par le jazz, soul, gospel, funk et blues.
Partageant sa vie entre la France, le Canada et les USA, elle s’implique d’abord comme chanteuse dans des projets de musique gospel, soul et soukouss. Puis, lors de la tournée de 2012 comme choriste avec l’artiste jamaïcain King Shadrock à Montréal, elle tombe amoureuse des skanks du reggae.
C’est en 2013 qu’Olivia Flowers regagne définitivement la France et se base à Paris pour entamer avec ténacité sa carrière solo et travailler sur ses propres compositions.
Pour cette héritière du Deep South adoptée par la France, qui l’inspire dans sa création aux couleurs de la Jamaïque, commence une série de rencontres déterminantes au sein du reggae. Le projet INCANDESCENCE est né. En cinq ans, Olivia a produit, par ses propres moyens, un récit musical de vie.
Olivia fait la connaissance de Moritz Von Korff, bassiste du groupe de reggae français Dub Inc, qui compose la musique du titre, Unda Wata, hommage aux réfugiés et migrants. En plus de lui façonner un des riddims le plus emblématique de l’album, Moritz lui recommande Derek ‘Musicalist’ Johnson, l’un des premiers piliers du reggae en Angleterre, comme guitariste et arrangeur pour le projet. Derek exploite le côté accrocheur des mélodies d’Olivia, les mobilise avec des lignes de basse bien décisives. Des parties guitares et cuivres qui reproduisent efficacement les tonalités de la kora donnent une couleur roots distinctement blu-dub à ses réalisations.
Olivia fait aussi appel aux Real Rockers, un collectif portugais de jeunes producteurs fanatiques de reggae, qui rajoutent des chapitres rockers et dub à l’album déjà entamé depuis deux ans.
En studio, en live, et dans toutes les étapes du projet, Olivia Flowers est soutenue par des musiciens de reggae de haut niveau.
Olivia Flowers écrit, pour son premier album du moins, tous ses textes en anglais, sa langue maternelle. Ses mots surgissent de sa mystique identitaire, forgée à l’expérience de la vie. Consciente du pouvoir des mots, elle comprend l’importance de tisser une histoire, qui s’écoute d’une oreille avide, du début à la fin. C’est ainsi qu’elle voit la vie, comme un récit à consommer avec voracité, divisé en chapitres, qui se distinguent l’un de l’autre par thème. Son album reflète cette perspective, car chacun des titres démontre une attention aux détails, à l’urgence du moment et se distingue par son univers, par son fond et sa forme. Aucun titre ne se ressemble, mais chacun fait tout de même avancer l’histoire vers un dénouement certainement résonnant. Olivia et sa voix désarmante apportent la profonde joie et mélancolie de la soul des États-Unis aux orchestrations soignées de ses co- arrangeurs si réputés, pour un mélange de sons qui ressemble étroitement à la douceur d’un couteau chaud dans du beurre.